QUAND LE CS 6 MXi A RENDEZ-VOUS AVEC LES GAULOIS
Préambule : Les détecteurs de métaux sont de véritables machines à remonter le temps et la belle découverte qu'à fait David avec son CS 6 MXi l'a propulsé 4 000 ans en arrière en un temps où la France s'appelait la Gaule et où les tribus Pictons vivaient dans sa région. Laissons la parole à David qui nous présente sa découverte.
L'impressionnant panneau de commande du CS 6 MXi, un détecteur qui permet une grande richesse de programmes de détection, dont un réglage particulier à l'intérieur de sa discrimination dans l'élimination progressive du fer.
Par une après-midi froide de février en 2019, en compagnie de mon père ,et de ma femme qui possèdent chacun un xp gmax II.
Nous avons fait une sortie dans une petite prairie en bordure d'un vieux chemin, bordé par des châtaigniers pus que centenaires.
Cette prairie, où nous avions déjà eu l'occasion de prospecter, moi, à l'époque avec un gold max power, que j'ai revendu depuis, nous avait permis de trouver des monnaies de toutes époques, ainsi que des petits objets dont deux mitres de couteaux en bronze.
Donc, avec mon CSCOPE 6 mxi, je prospectais dans la prairie à quelques mètres du vieux chemin, lorsqu'un un petit signal médium se fît entendre. Au son, je m'attendais plus à trouver une cible en alu qu'a autre chose. Mais j'avais un doute, alors j'ai creusé, et qu'elle ne fut pas m'a surprise de trouver dans un trou d'environ 10 cm de profondeur une monnaie.
En la frottant entre le pouce et l'index, j'aperçus médusé, les motifs d'une monnaie gauloise en bronze, que j'ai identifié plus tard grâce à des sites numismatiques.Et si je ne me trompe pas, c'est un petit bronze Picton à cheval à tête retournée. Il est vrai que la visibilité des motifs n'est pas parfaite du à la qualité du bronze qui se conserve moins bien qu'une monnaie en argent ou en or.
La tête elliptique de recherche du CS 6 MXi de 20 x 28 cm "Widescan" (Double D).
Notez également l'épaisseur des cables dans la nouvelle gamme des détecteurs C-SCOPE qui tranche avec la finesse des anciens cables gris que les anciens connaissent bien. Du solide à toute épreuve (malgré cela les anciens cables plus fins étaient très solide).
UNE PEU D'HISTOIRE
Reconstitution de guerriers Pictons (Source : La Nouvelle République)
Les Pictons (Pictones) ou Pictaves constituent un peuple de la Gaule situé globalement sur le territoire correspondant aux départements actuels des Deux-Sèvres et de la Vienne
Selon les sources et les époques ils peuvent être désignés sous le nom de Pictes. Dans son Dictionnaire étymologique du patois poitevin (1867), Gabriel Lévrier écrit : « Les Pictes furent nos ancêtres ; nous tenons d'eux un immense héritage : ils ébauchèrent notre civilisation, créèrent la plupart de nos villages, et jetèrent les bases d'un bon nombre de nos villes. Chaque jour nous foulons à nos pieds les forêts par eux consacrées au culte de Teutatès et d'Hésus, ainsi que les sillons tracés par leurs charrues grossières. »
Leur nom dérive du celte pict-, qui signifie « rusé ».
Les limites de ce territoire sont déductibles à partir de trois éléments :
la toponymie : le toponyme Equoranda ou Ewiranda désigne un élément aquatique servant de frontière ; on le retrouve à Ingrandes dans la commune de Couziers, où il faisait la frontière avec les Andécaves ou Andes (Anjou) ; à Ingrandes, avec les Turons (Touraine) ; à Ingrandes près du Blanc, avec les Bituriges Cubes ; on le retrouve également dans le nom du ruisseau des Équilandes, près de Bourg-Archambault, à la frontière avec les Lémovices (Limousin) ; dans la forêt d'Argenson ; avec une rivière Guirande, au sud de Niort, à la frontière avec les Santons ;
la numismatique : on retrouve les monnaies pictonnes essentiellement au sud de la Loire, à l'intérieur des actuels départements des Deux-Sèvres et de la Vienne ;
les limites de l'ancien évêché de Poitiers, qui s'est établi au iiie siècle et a donc repris le découpage de la cité du iiie siècle, qui s'étendait sur toute la cité (division administrative romaine) des Pictons, et qui est devenu ensuite le comté de Poitou, jusqu'à ce qu'au xe siècle le Poitou soit amputé du Pays de Retz et des Mauges, puis en 1317 les évêchés de Maillezais et de Luçon en soient détachés.
À partir de ces éléments, on peut établir que le territoire picton s'étendait, avant la conquête romaine, avec certitude sur les départements actuels de la Vienne et des Deux-Sèvres, c'est-à-dire le Haut-Poitou, et le sud de la Vendée. Il est probable, mais non certain que la Vendée n'en faisait pas partie (probablement territoire des Ambilatres2). L’extension de leur territoire jusqu’à la Loire sur tout son cours inférieur avant la conquête romaine est une hypothèse à peu près abandonnée. En tout cas, après la Conquête, les trois départements forment un ensemble qui dure jusqu'à la Révolution française, soit plus de dix-huit siècles.
Le Poitou celte connut une circulation monétaire originale à partir de la fin du iie siècle av. J.-C. Il s'agit de monnaies d'electrum[réf. nécessaire]. Comme la plupart des monnaies gauloises, il est inspiré du statère macédonien, et des monnaies grecques de la colonie d'Empuries en Catalogne.
Monnayage
Les monnaies pictonnes possèdent un type armoricain, dont le revers possède un caractère original : une main ouverte se trouve sous le cheval androcéphale courant. On retrouve encore des monnaies d'argent et de bronze3.
Ces motifs inspirèrent directement le monnayage des Namnètes[réf. nécessaire], tant l'influence politique, ainsi que la stabilité économique pictonne, étaient importants sur cette région de la Loire.
On retrouve abondamment ces monnaies dans la Vienne et les Deux-Sèvres, et en faible quantité en Vendée.
Il existe également au ier siècle av. J.-C. une série d'argent, ornée d'un cavalier ailé qui saute une fleur de type lys, proche du monnayage des Bituriges. Son caractère proprement picton est cependant moins certain.
Source : WIKIPEDIA
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