METADEC L'ULTRA DETECTEUR
METADEC L’ULTRA DETECTEUR
par
Scoper Jo
Ancien membre du Club des Chercheurs de Trésors
METADEC STORY
Il est un détecteur qui est entré dans la légende du petit monde de la prospection, sa marque : C-SCOPE, son nom METADEC, sa date de conceptualisation ; fin des années 1970, sa mise sur le marché en France : 1982. La rumeur raconte que ce fut le plus puissant détecteur du monde en son temps, qu’il fut l’instrument électromagnétique préféré des archéologues professionnels –malgré le tabou de ces appareils dans l’univers archéologique- . Les dirigeants britanniques de la marque eurent conscience de cette extraordinaire réussite, comme la suite d’un bon film, ils décidèrent la création en 1985 d’un Métadec II et au début des années 1990 d’un Métadec III équipé d’un notch. Le Métadec II devait également jouir d’une excellente réputation et obtenir une indéniable célébrité à l’instar de son grand frère, en raison de sa discrimination sonore infaillible. Il fut le digne successeur du premier, « celui au cadran orange » comme disent les anciens… Par contre le Métadec III ne rencontra pas le succès espéré. Il fut l’un des derniers à l’ergonomie « classique », arrivait chez C-SCOPE les premiers détecteurs montés sur cannes dérivées des cannes orthopédiques, afin d’assurer un confort maximum et une fatigue moindre au chercheur.
A l’instar du cinéma où plusieurs films développés à partir d’un « pilote » s ‘essoufflent, la série des Métadec devait se terminer discrètement avec le III, après un règne glorieux sans partage.
Il y a quelques mois je décidais de partir en quête de ce véritable Graal de la détection qu’est ce Métadec I, le premier de sa génération que l’on nomme tout simplement METADEC. Ce détecteur jouit d’une véritable auréole de prestige qui touche au mythique. J’avais pu voir à plusieurs reprises le Métadec II, détecteur fort séduisant, aux performances intéressantes, mais il n’était pas plus puissant que mon CS 8 SST d’alors. Néanmoins on pouvait deviner que ce Métadec II était dérivé d’un concept très intéressant, je voulais en savoir plus en allant à la source de ce détecteur.
Grâce à la sympathique équipe de la S.O.C.E. distributeur exclusif de C-SCOPE pour la France, je retrouvais un METADEC d’occasion, si la « carrosserie » était en bon état, l’état électronique de l’appareil était celui d’une épave. Avec l’aimable autorisation du dirigeant de la S.O.C.E. on devait remettre en état après plusieurs jours ce détecteur. Déjà la forme de cet appareil m’impressionna beaucoup, il l’avait tout d’un « pro » un sentiment de puissance, mais était-ce la réalité ?
Lorsque je fis mes premiers essais dans des champs, l’instrument que je devais avoir entre les mains m’impressionna totalement, je n’avais jamais vu cela auparavant. Une véritable « débauche » de puissance qui laisse loin derrière tous les détecteurs du passé et actuels à l’heure où j’écris ces lignes, quels que soient les marques et les modes de fonctionnement (VLF, BBS, FDS, Induction Pulsée) je commençais à comprendre le pourquoi de cette réputation que rapportaient les anciens de la prospection.
Pour cette première sortie avec le METADEC je devais « inventer » une superbe médaille en argent massif de mariage du XVIIIe siècle, comportant une allégorie à l’antique, portant le poinçon d’état, quel superbe cadeau pour un détecteur qui n’avait plus fonctionné depuis des années ! Depuis ce détecteur ne me quitte plus et les découvertes ont littéralement explosées pour moi.
Il s’agit du détecteur de métaux le plus abouti, le mieux pensé que je n’ai jamais utilisé, c’est une pure merveille et cerise sur le gâteau, il s’agit bien du plus puissant détecteur de métaux du monde. Une puissance phénoménale qui doit être pour quelque chose dans sa légende. Poussez sa sensibilité sur +5 sans même utiliser le G-MAX et vous aurez une machine capable de prouesses encore inégalées actuellement par les autres détecteurs.
La profondeur moyenne atteinte par les détecteurs hauts de gamme moderne tournent au maximum et dans de bonnes conditions de terrain à 50 cm. Avec le METADEC nous passons à 60 cm voire dans un exemple récent à 80 cm et ce, sur de petites cibles en des terrains moyens. La fatigue arrive d’ailleurs vite, non pas en raison du poids du détecteur, mais en raison des véritables excavations qu’il convient de faire, sur des sols pas toujours faciles !
Autre bonne surprise du METADEC il possède des capacités d’analyses excellentes pour ne pas dire idéales. Un fonctionnement que l’on pourrait qualifier d’une simplicité biblique. Le mode de recherche en « tous métaux » permet de tout analyser selon l’un des 3 programmes discriminatoires, cela signifie que l’on ne laisse rien au hasard, que tous les objets d’un sol donné sont systématiquement analysés par le détecteur. Une méthode traditionnelle mais infaillible, qui se rapproche de la méthodologie archéologique qui a pour objet de tout fouiller même là où il n’y a rien.
Le pouvoir discriminatoire est la perfection même, un véritable must, aucune erreur, toutes les pollutions sont éliminées. Aucun autre appareil ne peut faire cela, il y a toujours une tirette de soda, une capsule alu qui va se glisser au travers des mailles du filet électromagnétique de votre discriminateur et qui se présente comme de l’or. Vous creusez fébrilement et cruelle déception… Ce problème est un trait commun à toutes les marques sauf une : C-SCOPE. Par son METADEC la marque anglaise a mis au point LE détecteur, en avance sur son époque et qui demeure toujours sans rival vingt ans après.
Autre spécificité de ce magnifique détecteur, sa fréquence sonore est comparable à nulle autre, un son très agréable tout en étant tonique, harmonieux, un atout supplémentaire du METADEC.
Les fonctions de cet appareil offrent à l’utilisateur toutes les possibilités pour tous les types de recherches, jusqu’à ce mode « pseudo-dymanique » débrayable, suprême raffinement de ce détecteur de rêve. Son « tune » réglable que l’on ne rencontre plus sur les détecteurs modernes depuis plusieurs années présente un avantage, celui de lutter contre les effets-sols de manière radicale et, en faisant disparaître le son continu du Métadec à l’aide de ce bouton, on peut le transformer en un pinpointer très efficace. Le seul talon d’Achille du METADEC réside en son poids. Un poids presque insoutenable pour certains, c’est certainement l’une des raisons pour laquelle ce détecteur excellent a cessé d’être produit dès 1985 au profit du Métadec II dont on souligna immédiatement « le poids plume » par rapport à son prédécesseur. Une autre ergonomie, des fonctions révolutionnaires comme la discrimination sonore, mais déjà moins de puissance.
Son poids est du à sa carrosserie tout en métal, on peut l’appeler le détecteur « blindé ». Mais cette carrosserie si particulière chez C-SCOPE (adopté également pour le Promet de première génération), donne une allure certaine au METADEC, il a du « chien » et son apparence impressionne mes collègues prospecteurs rien qu’à la vue « il semble puissant » disent-t-ils et ce n’est pas qu’une apparence, il est le plus puissant.
Comment expliquer une telle réussite pour un détecteur de métaux vieux de 20 ans ? Devenu pour cette raison un collector. Le METADEC est l’aboutissement de la technologie électronique d’une époque, celle de la fin des années 1970 qui fait entrer l’humanité dans l’âge spatial. C’est l’époque du Programme Apollo qui va faire rêver toute une génération, dont C-SCOPE reprendra le symbole : la fusée lunaire Saturne V portant les couleurs de la marque britannique et associée au….. METADEC. Le message publicitaire était clair, acquérir un METADEC s’est avoir la puissance sur le terrain permettant de connaître un nouveau monde en détection, là où personne n’est jamais allé due la puissance moyenne de leur détecteur.
Publicité de 1982 associant la fusée lunaire Saturne V au Métadec avec le slogan « technologie de demain au prix d’hier ».
Utilisant le mode VLF en recherches et TR en analyse, il est stupéfiant de constater que ces performances sont plus importantes à disque égal que certains Induction Pulsée de marques concurrentes et égale ou surpasse tous les autres Inductions Pulsées. Ne parlons pas des autres VLF qui sont laissé loin en arrière. Si son aspect est « démodé » (quoique) ses performances sont toujours à l’avant garde, ce détecteur pourrait faire pâlir n’importe quel possesseur de haut de gamme actuel dans n’importe quelle marque.
J’ai choisi d’utiliser cette fabuleuse machine dans les « grandes chasses aux trésors » où son « rayon d’action » dans le sol permet de ne rien oublier ou rater. Comme la plupart des possesseurs de METADEC je ne suis pas prêt à m’en défaire, car comme eux, j’ai trouvé mon détecteur idéal.
En conclusion l’aura du METADEC est fondée, en fait dans la galaxie des prospecteurs on n’a pas l’habitude de faire des cadeaux, ils recherchent avant tout l’efficacité et, les plus puissants matériels, les anciens avaient raisons. Malgré l’apparition de détecteurs de plus en plus sophistiqués tout en étant simple d’utilisation, utilisant des cadrans à cristaux liquides couplés à de puissants microprocesseurs, gageons que le vieux METADEC à encore de beaux jours devant lui, il n’a pas pris une ride et est toujours un détecteur de premier ordre demeuré sans rival.
Paris le, Mardi 30 Juillet 2002
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