Metadec II l'Aigle des Champs premières évaluations
METADEC II L’AIGLE DES CHAMPS
- Premières évaluations –
« Un nouvel essor à la recherche des trésors terrestres est donné avec la détection par appareils magnétiques et électroniques. »
. Robert Charroux . (Trésors du Monde)
J’ai acquis voici deux semaines le METADEC II sur le marché de l'occasion. Pourquoi ce choix ? Parce qu’après le METADEC de première génération, je souhaitais avoir pour ma « collection » le METADEC II qui forgea également la légende de C-SCOPE dans le monde de la prospection, mais aussi pour vérifier la rumeur qui le place parmi le plus puissant, sans pour autant savoir si il est plus fort que le METADEC que je nommerais « I » par commodité.
La météo m’a cloué pendant plusieurs jours, interminables, à la maison, et j’en ai profité pour soumettre mon METADEC II aux tests, mètre en main, « en l’air » comme disent les techniciens. Les résultats furent époustouflants à ma propre surprise, cette fois il s’agit d’une bombe de puissance pure…
Des performances extraordinaires mais vraies :
Trois exemples qui parlent d’eux même : Une alliance en or blanc d’un diamètre de 1,5 cm (c’est minime comme objet) est pris à 35 cm en discrimination sonore... Une monnaie en bronze Napoléon III de dix centimes d’un diamètre de 4 cm est ressenti jusqu’à 44 cm en tous métaux et discrimination visuelle…. et 37 cm en discrimination sonore. Enfin un bracelet en fer d’un diamètre de 8 cm est pris avec un son net à exactement 80 cm en discrimination sonore.
Ensuite je suis allé dans ma cave en terre battue procéder à d’autres essais, et pour la première fois, j’ai même détecté les montants métalliques des portes sur les côtés du couloir qui pourtant est assez large, cela ne s’était jamais produit avec aucun autre appareil, sauf bien sur si je l’approchais trop près des dites portes.
Avec le Metadec II j’ai très vite compris que j’avais un monstre de puissance entre les mains, et je dois avouer qu’il bat le reccord du Metadec I, mais pas sur tous les points comme nous le verrons plus loin, c’est pourquoi en fait je placerais les deux Metadec sur un plan de complémentarité et non d’opposition, bien qu’une fois de plus en puissance le II est vraiment le meilleur et détrône le Métadec I car plus stable sur le terrain.
Je trouve que le concept METADEC II avec sa console / vu-mètre est très ingénieuse et pratique. Si il est vrai que les réglages ne sont pas toujours évidents au départ, ensuite c’est assez facile de s’y retrouver, notamment avec l’aide des témoins lumineux que sont les leds.
Esthétiquement je trouve que c’est un très beau détecteur, comme tous les C-SCOPE, et malgré l’absence d’une canne ergonomique moderne, il est très léger et agréable d’utilisation, son équilibrage est la perfection même. Certains le disent lourd, c'est vrai aussi, mais il se "pilote" vraiment du bout des doigts et son parfait équlibre compense son poids. Bravo à l’équipe C-SCOPE une fois de plus.
Comme l’indique le mode d’emploi c’est trois détecteurs en un seul, proposant plusieurs modes de recherches distincts. Un mode de recherche traditionnel par identification ADC comme sur le METADEC I et deux sonores. Le mode ADC est semblable à celui du METADEC I, à ceci près que le rupteur métallique est remplacé par deux élégants boutons rouges.
Mais en mode sonore, le papier argent ne peut être discriminé, c’est peut être la faiblesse de ce détecteur, alors qu’en mode ADC le même papier est parfaitement éliminé, mais en perdant presque toutes les possibilités de l’appareil en terme de puissance. Cela étant dit, il faut souligner qu’en mode discrimination sonore, les performances du détecteur sont exceptionnelles, je n’ai jamais vu ça auparavant. Et ces possibilités énormes il faut dire, compensent très largement les petits soucis cités ci-dessus. Si à mes yeux le METADEC I demeure le détecteur le mieux conçu dans le choix de possibilité qu’offre cet appareil au chercheur sur le terrain, simplicité et efficacité le tout en grande puissance pourrait résumer le METADEC I, son petit frère le METADEC II est bien le détecteur le plus puissant du monde jamais construit.
En discrimination sonore, le METADEC II devient un véritable rossignol, il chante véritablement et son chant est un langage qu’il faut savoir décrypter, chaque nature de métaux précieux donne un son différent, en nuance, idem pour les ferreux. En mode discrimination sonore + visuelle, il est possible d’évaluer la profondeur de l’objet grâce au vu-mètre. En discrimination sonore simple, l’aiguille monte toujours à droite quelque soit le métal, mais avec une gamme de son digne d’un synthétiseur… En fait, je pense qu’il est possible de savoir si l’on a de la pollution aluminium à la fréquence sonore, avec l’expérience, il est possible de le discriminer de manière sonore, mais l’aiguille montera à droite. Signalons que sur le CS 990 plus ancien dans sa conception, le papier alu donne un signal neutre, et l’aiguille reste au centre sans bouger. Sur le METADEC II c’est différent, mais sa gamme sonore est plus riche que le CS 990 malgré sa grande finesse dans les sons.
Je pense que le METADEC II va devenir avec le METADEC I mon détecteur de prédilection, tout simplement en raison de sa puissance absolue et sans appel. Comme le disais un prospecteur des premières heures de la détection dans les années 1980 « si tu maîtrises le METADEC II en mode manuel, tu seras le roi du pétrole je te le dit » il n’a pas tort, je pense que sur le terrain avec le METADEC II, je peux battre n’importe quel détecteur actuel, y compris les Inductions Pulsées, un jour je ferais peut-être un rallye pour le vérifier positivement, mais la chose est certaine.
En fait avec le METADEC II je vais re prospecter des zones que j’avais déjà faites, mais dans lesquelles en profondeur, doit dormir encore quelques secrets… Dans une chasse aux trésors, le METADEC II doit faire un malheur. Il peut être utilisé aussi à l’instar du METADEC I mais avec plus de force, comme détecteur de grosses masses. Ce qui m’impressionne à chaque fois, dans cette série METADEC, c’est que les disques sont au format normal 20 cm et ils développent plus de puissance que les disques de 25 cm ou encore de 30 et 35 cm des autres marques. J’en suis émerveillé à chaque fois, mais quel est donc le secret des METADEC ? ? ? ! ! ! C-SCOPE a réalisé là le must des appareils. Dans l’avenir proche, je pense que malgré tout ils seront un jour enfoncé par un nouveau détecteur, la technologie de l’Induction Pulsée avance, et forcément un jour il y aura un plus puissant que les METADEC. Mais en attendant, en 2003, c’est encore eux qui sont les maîtres du terrain sans appel, pour employer un terme à la mode y’a pas photo. Et cela fait 18 ans d’hégémonie, c’est énorme dans la vie d’un détecteur de métaux et tout à fait exceptionnel.
Alors est arrivé le moment de l’essayer sur le terrain, enfin, après plus d’un mois d’arrêt des prospections pour cause de météo défavorable. Laissez moi vous conter cette première prospection avec le METADEC II.
Le Metadec II allait me permettre de découvrir en l’espace d’une heure trente de détection 11 objets, dont une monnaie ; une pièce de 50 c en bronze-alu de 1939, qui était enfouie à environ 15 cm. Le Metadec II m’a signalé par trois reprises, des objets à grande profondeur, j’ai fait des trous de 50 cm, mais ait été obligé d’abandonner au vu de l’effort. La terre était une véritable glaise, très épuisante à creuser, je déclarais forfait au bout du demi mètre… il s’agissait de cibles demeurant inconnues, en fer, le son était dans les graves.
J’ai choisi pour cette première détection le mode « audio » seul, avec le Metadec II, il est possible de prospecter de la même manière que le CS 990, avec identification sonore + visuelle. Mais notre Metadec II offre le luxe supplémentaire de pouvoir pratiquer une analyse exclusivement sonore, avec montée de l’aiguille toujours à droite, mais dans ce mode, le vu mètre devient extrêmement sensible, et même si la cible se trouve à environ 40 cm pour une monnaie, l’aiguille réagit avec force. Ce qui n’est pas le cas en audio + meter, ou l’aiguille est un peu moins sensible lorsque l’objet est profond, en revanche, cela permet dans ce dernier cas d’évaluer la profondeur de l’objet au vu mètre, un son net qu’il soit aigu ou grave, sans que l’aiguille bouge, c’est que l’objet est à la limite de détecion du Metadec II, pour une monnaie de 4 cm de diamètre en bronze, à environ 37 cm. C’est très intéressant comme mode pour cette donnée supplémentaire.
Le Metadec II s’il ne comporte pas de système d’analyse visuelle de la qualité du CS R1 E, possède en revanche une analyse sonore qui est très précise, cela en fait un outil redoutable sur le terrain, cette simplicité fait la différence sur le terrain. Le Metadec II est impitoyable, il traque vraiment tous les métaux et vous les analyse avec une fiabilité quasi parfaite.
Cette prospection me permettra de trouver ce qui semble être un superbe clou gallo-romain, mais qui peut être en fait une gouge d’artiste de la même époque, un doute subsiste sur la nature exact de cet objet.
CONCLUSIONS :
Le METADEC II que j’essayais pour la première fois m’a surpris, fortement surpris par la puissance qu’il développe et en fait le plus puissant détecteur presque toutes catégories. En effet le METADEC I que je vous ai décrit à juste titre comme déjà le plus puissant, le reste étrangement sur une catégorie de cible, les bracelets, où il bat allégrement le Metadec II, par contre sur toutes les autres cibles, le Metadec II est sans pareil. Avec lui, je vais refaire des sites que je pensais « tari », il se peut qu’ils livrent encore de belles choses, grâce aux pouvoirs du Metadec II…
Un énorme bon point dans son ergonomie est cette « console vu-mètre » qui est franchement très pratique. Ce système est vraiment formidable, du bout du doigt vous pilotez votre détecteur, sans avoir besoin de toucher aux potentiomètres du boitier. Cette console vous offre une variété de programmes, adapté pour chaque circonstance, de la détection classique en tous métaux, et analytique au moyen du bouton ADC, à la discrimination sonore ou sonore et visuelle, ou encore automatique. C’est vraiment un plaisir que de s’en servir. Par ailleurs, des leds lumineux, vous permettent de vérifier à tout moment sur quel programme vous êtes.
Cette série des METADEC est vraiment dans l’histoire de la détection électromagnétique à part, ils sont le meilleur aboutissement de la technologie au service de la recherche trésoraire ou de loisir.
Enfin signalons l’excellent équilibre de ce détecteur, il se tient très bien en main, et son poids relativement léger, fait qu’on l’oublie assez vite sur le terrain, sa forme, qui sera celle du Promet II et du 1220 B est l’ultime évolution dans le confort avant l’arrivée de la canne ergonomique qui équipe la plupart des détecteurs modernes.
Mais à l’instar du Metadec I un mystère subsiste, pourquoi ces détecteurs vieux de presque 20 ans, sont si puissants ? Why ? En effet, les deux Metadec surclassent à eux seuls, tous les appareils existants, qu’ils soient de la marque de Sa Majesté ou d’autres marques. Quel a été le secret de leur réussite ? Est-ce la poussée ultime d’une perfection en électronique traditionnelle ? et par conséquent d’une époque, juste avec l’arrivée des microprocesseurs en détection. Peut-être… quoi qu’il en soit, ces Metadec I & II sont des monstres sur le terrain, et je maintiens qu’il s’agit pour l’un du meilleur détecteur de métaux jamais pensé, par le choix qu’il offre en discrimination et utilisation diverse, pour l’autre, d’une puissance pure au service de la découverte.
Dans une affaire de trésors à retrouver, l’emploi simultané du Metadec I, Metadec II et du CS R1 E new force, sont des gages de réussite. Le Metadec II pour une première prospection pour retrouver des monnaies à grande profondeur (très utile pour retrouver l’épicentre de trésors éventrés dont les pièces radient sous le sol à profondeur plus ou moins égale de la source), le Metadec I pour les bijoux précieux qu’il peut « sentir » plus loin que le II et enfin le R1 pour une analyse fiable de cibles données, ou encore, une utilisation sur terrain difficile (sol de cave par exemple).
En 1985, Didier Audinot dans ses revues spécialisées, affirmait que le Metadec II fournissait les plus hautes performances connues à ce jour, il n’avait pas tort pour une fois, et en plus, c’est toujours d’actualité.
Le Metadec II est un super détecteur, qui permets de belles découvertes, il est rare de rentrer bredouille avec le Métadec II, même lorsque l'on prospecte à la "billedaude".
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