METADEC PASSION - C-SCOPE UNIVERS

Le VLF-TR 1220 B produit en 1987 par C-SCOPE, sera le début d'une très grande aventure, il survivra jusqu'à nos jours sous sa dernière évolution le CS 1220 XD dans sa livrée noire. Pour être juste le 1220 B que je vous présent ici avait lui-même deux lointains ancêtres, le VLF-TR 1200 ADC de 1981 et le VLF-TR 1200 en date de 1984. Mais la vraie modernisation, le détecteur de légende qui va naître sera bien le 1220 B de 1987 éclipsant totalement les précédentes versions et entrant au panthéon des détecteurs de légende.

Un détecteur qui va séduire également Didier Audinot, qui en parlera dans sa revue d'alors Trésors de l'Histoire - Prospection. Comme par exemple dans le numéro 28 du 1er trimestre 1987.

Signalons que Didier Audinot aimait beaucoup le Métadec II qu'il employa souvent, mais aussi le Challenger X-100 de Compass qu'il considérait comme le plus performant et sophistiqué de tous !  

D'après ce que l'on peut savoir de nos jours, avec le recul, nous pouvons affirmer sans trop de risques de nous tromper que le Challenger X-100 et le Métadec 1 avaient des performances similaires.

Plus tard, Didier Audinot placera le Métadec 2 comme le plus puissant jamais conçu à ses yeux à l'époque. Je cite Didier Audinot pour sa présentation du Métadec 2 Les plus hautes performances connues à ce jour, une identification sonore des cibles. En fait tous ces détecteurs très puissants se valent.

Mais revenons à notre 1220 B de 1987. Il est lancé dans lignée de ces grands Frères : le Métadec 2,  le Promet II et un détecteur moins connu actuellement mais tout autant excellent le Clubman qui possédait un notch mais qui n'avait pas de vu-mètre. Le VLF-TR 1220 B possède exactement le même boitier que ses grands frères. 

Esthétique et parfaitement équilibré, il n'est pas que "beau", il est excellentissime sur le terrain. Sa discrimination sonore est une grande réussite, il est aussi fin qu'un VLF-TR 990 B, il "parle" peut-être mieux que le Métadec 2 pourtant parfait dans sa discrimination sonore. Pour moi le 1220 B est un cran au-dessus côté discrimination sonore, mais avec moins de puissance dans la localisation des cibles en profondeur.

Cela étant il est puissant, il peut prendre une monnaie d'un diamètre de 25 mm à environ 30 cm, 35 cm en condition maximale sur le terrain (minéralisation, etc). C'est quand même pas mal pour un statique.

A gauche le 1220 B est à droite le Métadec 2, comme vous pouvez le constater le boitier est rigoureusement identique. Il s'inscrit dans la gamme "professionnelle" C-SCOPE de la fin des années 1980. En revanche le 1220 B offre bien moins de réglages et de programmes de détection par rapport au Métadec 2.

La palette de détection du 1220 B comme neuve malgré l'âge. Les têtes de détection SCOPE ont la réputation d'être increvables et c'est réel.

Gros plan sur la console de contrôle du 1220 B qui à l'instar du Métadec 2 ou du Promet 2 se contrôle du "bout des doigts" par besoin de poser l'appareil pour affiner les réglages, tout se fait pendant les balayages sans poser son détecteur ou interrompre sa prospection pour changer de programme. Une innovation révolutionnaire à l'époque puis largement reprise depuis.

Le panneau de contrôle du VLF-TR 1220 B est déjà très complet et offre de nombreuses possibilités en prospection. L'identification ADC est toujours là comme au temps du premier Métadec et de l'ancêtre du 1220 B le 1200 ADC de 1981. Mais sa force première c'est sa parfaite discrimination sonore adapté à un détecteur puissant.

 Cette vidéo anglo-saxonne  ci-dessus  permets de découvrir le "langage" du 1220 B

Comparaison avec le VLF-TR 1200 de 1984 l'un des ancêtres du 1220B que je présente ici.